Zombieland est une campagne de PinkEye, racontée dans cet article par Lovecraft
Comme quoi au cinéma, ils racontent pas que des conneries. Bon c’est sûr, c’était pas le film de l’année, mais le type qui l’a réalisé avait un paquet d’idées intéressantes en cas d’invasion de morts vivants. Y’avait aussi un super bouquin, genre guide de survie, mais j’ai jamais été un littéraire… Du coup on va devoir se contenter du film. Ça disait que dans un monde envahi par les zombies, le meilleur moyen de survivre, c’était de se plier à une série de règles élémentaires. C’est le moment de mettre ces règles à l’épreuve !
6 survivants, 6 missions et plusieurs centaines de Zombies affamés !
Lorsque les zombies débarquent, les premiers à se faire bouffer, c’est les petits gros. J’ai jamais brillé en cours de sport, mais depuis que les bouffeurs de cervelle sont en ville, je me suis découvert une passion pour les salles de sport. Et comme la journée s’annonce très longue et la mission très dangereuse, ça risque d’être utile. On va commencer par le commencement : trouver des armes dignes de ce nom. Tout en essayant d’éviter les assauts de ces cannibales. On s’est dit que du coté du supermarché du coin on devrait pouvoir mettre la main ce qu’il nous faut.
Apparemment on a choisi le jour des soldes. Il va falloir se magner le train et garder un bon cardio pour faire face à cette horde de consommateur affamée de bonnes affaires.
Malheureusement on n’a pas eu grand chose à se mettre sous la dent. Pas facile de repousser une horde de Zombies avec trois boites de conserve et un sac de farine…
A peine entrer dans le Mall il a fallu se coltiner les chiens errants du coin et une bande de dégoulinants pas de la première fraicheur. A mon avis la date de consommation est largement périmée.
Heureusement la chance est avec nous ! Ralph a fait un carton du feu de Dieu, nous faisant ainsi économiser une bonne demi-heure à faire la queue pour entrer au Toy-russe. Ouais je sais, allez chercher des armes dans un magasin de jouet ça peut paraitre un peu étrange, mais ça se voit que vous connaissez pas mes petits cousins !
On a décidé de poursuivre à l’intérieur du Mall tout en pensant à la deuxième règle qu’il allait falloir respecter.
Il faut toujours s’assurer que le Zombie qu’on vient de plomber ou d’empaler est bel et bien mort. Ces saletés sont plus solides qu’ils n’en ont l’air. Ce serait quand même dommage de baisser notre garde et de se faire becter par un zombie qu’on pensait avoir éliminé́ de l’équation … Surtout que ceux qui trainent dans le coin ont l’estomac bien plein, ils sont au meilleur de leur forme. Alors on ne prend pas de risque, on trouve les clés pour se tirer, et on rejoint un quartier plus tranquille !
Et là c’est le drame… A la première porte ouverte, alors même qu’on est encore quasiment désarmé, on tombe sur la grosse brute du coin qui nous souffle son halène rance dans les narines. En sachant qu’à partir de maintenant il va falloir réussir à éliminer deux fois chaque zombie pour vraiment s’en débarrasser, tomber sur ce chef-de-rayon énervé ne va pas nous faciliter la tâche.
Premier objectif : filer dehors piller la voiture des poulets et essayer de mettre la main sur un matériel digne de ce nom. Heureusement Phil connait bien ces bagnoles de flic, il est tout de suite tombé sur l’artillerie lourde : une belle grosse tronçonneuse planquée dans le coffre. Vrrrrrm !
Et c’est enfin dignement équipé qu’on va pouvoir en découdre à armes égales. Avec en bonus un Katana et son Wakizachi, c’était pas le jour pour m’énerver !
N’empêche, on n’a pas rigolé longtemps. L’avancée prend beaucoup plus de temps que prévu. Il faut déployer toutes ses forces pour éliminer ne serait-ce que deux gugusses qui ont tout l’air d’être échappé du pénitencier du coin…
Et si c’était que ça encore. Il a fallu qu’en plus de la grosse brute qui nous pédale aux fesses, un autre immense énervé nous tombe sur le colbac. Celui-là a l’air de courir bien plus vite et d’être bien plus résistant. C’est le moment de prendre 5mn pause et de réfléchir à un plan intelligent. On s’est dit qu’on allait se servir des compétences de chacun pour se sortir de ce qui ressemble déjà à l’enfer.
Alors voilà ; Josh a pour mission de se faufiler entre les lignes ennemies pour nous dégoter les clefs silencieusement. Pendant ce temps, Grindlock va nous provoquer la grosse brute à base d’insultes sur la qualité de son hygiène bucco-dentaire, et ainsi l’emmener faire un tour dehors.
« Comment je reviens ? » qu’il a dit.
« Bah je sais pas, sers-toi de ton cerveaux avant qu’il ne serve de plat principale à tout le monde ».
Joshua a toujours eu un drôle de sens de l’humour…
Et ainsi soit-il. On a mis la main sur la première clef (celle des chiottes) et on a filé chez Starbeurk faire une petite pause. Et là sur quoi on tombe ? Un magnifique toutou tout en muscle en train d’errer entre les rayonnages. Joshua a sût l’appâter avec deux vieux Doughnuts goût moisi.
Pas le temps de souffler qu’on entend un crissement infernal derrière nous. C’est Grindlock qui se raboule au volant de la voiture de police.
« Bah quoi ? » qu’il demande…
De son coté Josh avance bien. Il a lui aussi sût apprivoiser un magnifique Bouvier Australien au poil vif et à l’œil ras (ou le contraire).
Mais sinon… Vous trouvez ça bon signe vous tous ces clebs qui trainent dans les parages ? Et si certains s’étaient fait mordre ?
A peine cette idée formulée que j’entends au loin de joyeux jappements d’une meute toute moisie qui s’approche à grandes enjambées… Allez il est temps d’accélérer la cadence. Le nombre de Zombies augmente et on a de plus en plus de mal à avancer. Joshua a dit qu’il voulait passer par la prison pour voir s’il n’avait pas un peu de famille à lui coincée là-bas (il est vraiment bizarre ce type…)
Shannon et Ralph ont insisté pour rester derrière et repousser Snoopy et ses potes. Pas sûr que ce soit l’idée du siècle car dans la rue ça commence à s’accumuler sévère.
Et comme je l’avais pressentie, Joshua s’est fait avoir par un ancien détenu qu’avait l’air de lui en vouloir un petit peu plus que les autres. Je crois que je ne veux même pas savoir se qu’il s’est passé entres-eux avant tout ça…
Heureusement son Tonfa s’est interposé entre son cou et les mâchoires de l’autre gros tas. Faut toujours qu’il fasse le héros celui là !
Josh lui est remonté comme une horloge. A force de dégommer du cadavre le sang lui monte à la tête. Il est énervé et rouge comme une pivoine. Par contre j’ai à peine eu le temps de lui dire d’ouvrir douuuuucement la porte de la prison qu’on se retrouve face à face avec tous les détenus du comté qu’attendaient bien gentiment qu’on veuille bien les libérer…
« Ouch ! Ça sent un peu le renfermé là dedans » qu’il a dit le Josh
Et là il a foncé dans la mêlée avec son clébard et ses armes traficotées, en hurlant un espèce de : « Fck##`$jckefjozenjreb !!!! »
Les lames au bout de ses 44 ont décapité plus de têtes que j’en n’ai jamais vu tomber !
On leur doit une fière chandelle à Josh, à son chien et à ses guns. Sans cet arsenal on serait encore en train de courir pour échapper à cette horde qui se presse aux portes du pénitencier (qui vont d’ailleurs pas tarder à se refermer).
« Allez en route, on a encore du chemin. J’ai l’impression que ce côté si de la prison est plus calme. Je me trompe ? »
Il a toujours le mot pour rire ce Joshua…
To be continued soon.
Next episode : Rule number 5, « No attachments ! »
Mes compliments à PinkEye. Cette campagne est remarquablement bien équilibrée et très prenante. A consommer sans modération.
Lovecraft
Merci pour ce compte rendu :o)
Ca donne envie.
++
Chouette résumé, mais les filtres instagram (ou idem)… C’est vraiment un cancer. On voit keudale!
Ce sera réglé pour la suite de la campagne promis.
Merci à toi de la jouer et de partager ton expérience de jeu !
C’est un vrai plaisir !