Catégories
English

Nemesis Cards

27/08/2014 : Rules Nemesis Card v1

  • Idea: Season 3 Kickstarter comments
  • Rules: XofMdS (and lot of discussions on our forum)
  • Cards design: Polymorphal
  • Nemesis board and Rules layout: Brutal Benji

Fiche_Nemesis_HD_VO_v2

Catégories
Carnet de route Événements Galeries Les Actus

GenCon 2014

21/08/2014 : Lingster, un autre internaute a également photographié ses acquisitions du WE :

20/08/2014 : Table Top Gaming a fait des photos lors de l’événement :

Et un particulier, Ranofer, a fait de même avec la galerie de figurines Zombicide :

Catégories
Carnet de route Chroniques Les Actus

De l’ombre – Partie 2

Évidemment que vous pouvez aller boire, je ne suis pas un monstre. Mais je vous préviens, l’histoire n’est pas finie, et je ne veux pas vous entendre demander d’aller pisser après. Vous trouverez des bouteilles d’eau dans la réserve au fond du bunker.

ET RAPPORTEZ M’EN UNE !

Merci… Bon, j’en étais où ?

Une nouvelle détonation retentit.

Mindy avait immédiatement renversé les 2 étagères de ce qui était notre principale pièce à vivre pour faire une espèce de barricade de fortune. Aidée par Karen, elles empilaient ce qu’elles pouvaient pour nous offrir la meilleure des protections possibles pendant que Jim relevait Andrew. L’armurier était encore un peu sous le choc, mais nous avions tout de suite su qu’il n’avait rien quand on l’entendit crier comme une fille. Une fois un peu plus en sécurité avec le reste du groupe, j’avais dû l’obliger à goûter son « sang » pour qu’il réalise qu’il n’avait pas été touché ; ce n’était qu’une bouteille de ketchup qui avait explosée contre sa poitrine. Malheureusement, ça n’avait pas pu détendre l’atmosphère, on ne savait toujours pas ce qui se passait réellement de l’autre côté du mur.

Nos agresseurs n’avaient franchi ni le pas de la porte qu’ils avaient fait sauter, ni la brèche dans le mur Sud qu’ils venaient de percer. Je ne voyais plus leurs pointeurs laser, mais les crachotements de leur système radio trahissaient leur présence en amont dans les couloirs. Depuis plusieurs mois, des rumeurs circulaient dans la rue, à propos de disparitions inexpliquées dans des zones a priori sécurisées. Au départ, forcément, personne n’y avait vraiment prêté attention, et qui pourrait nous en blâmer ? Dans un monde où 90% de la population avait été changé en monstre cannibale, la disparition de certaines poches de résistance n’avait rien de surprenant. Et pourtant, des bruits d’hélicoptères auraient été entendus, alors qu’aucun appareil de ce type ne volait plus depuis les Évènements, ou encore, des Hummers auraient été aperçus se frayant un chemin à travers des routes encombrées, sans aucun respect de la principale des règles de survie : le silence.

Alors bien sûr qu’il y avait des morts-vivants partout quand quelqu’un partait en reconnaissance dans ces zones, mais je défie quiconque de mener une investigation sérieuse avec des zombies au cul. La rumeur avait enflée jusqu’à devenir un fait réel : des gens disparaissaient et ce n’était pas la faute des zombies, c’était l’œuvre d’un groupe armé et véhiculé, mais personne n’était là pour en témoigner directement. De notre côté, nous n’étions pas trop sensibilisé au problème, jusqu’à ce qu’un groupe cibiste voisin ne réponde plus aux messages de Jim. La nuit de leur disparition, Karen aurait juré avoir vu un faisceau lumineux transpercer les nuages au-dessus de leur position. Depuis on changeait encore plus régulièrement de refuge pour éviter de se faire repérer, que ce soit par les morts ou par les vivants.

Ce nouveaux mode de vie eu des conséquences imprévues assez rapidement, après une rencontre un peu houleuse avec un autre groupe de Survivants, Mindy avait fait remarquer que tant que l’affaire ne serait pas résolue, il serait beaucoup plus compliqué d’accorder notre confiance aux autres vivants et réciproquement. Pourtant on en avait fait quelques belles rencontres avant ça, nous avions même cohabité un temps avec un autre groupe de Survivants, dont un impressionnant métalleux qui ne se séparait jamais de sa tronçonneuse, il lui avait même donné un nom, « Betsy » je crois. Toujours à glisser des insultes contre tout et tout le monde, je crois que le colosse ne laissait pas notre Karen indifférente, ni Jim d’ailleurs, qui aurait donné beaucoup pour l’affronter à la régulière sur un ring. Mais nos groupes avaient fini par être séparés suite à une tentative d’exploration d’une potentielle base militaire déguisée en centre commercial. On s’était réparti les zones à explorer et l’intervention inopinée d’une meute de chiens nous avait coupé toute chance de nous regrouper.

Une détonation perça brutalement le silence, faisant sursauter Karen au passage, puis les cliquetis caractéristiques d’armes automatiques sous silencieux se firent entendre. Mais les tirs ne semblaient pas cibler notre position, bien au contraire. L’intervention des inconnus armés avaient dû attirer une partie de la Horde environnante, Andrew avertit immédiatement Jim que ça pourrait être notre chance : fuir par le tunnel d’évacuation pendant que nos assaillants étaient occupés ailleurs, même si ça voulait dire qu’il fallait encore abandonner une planque, et une super en plus. Le tunnel d’évacuation était un accès de maintenance qui donnait directement dans les canaux des égouts de la ville. Habituellement, ces canaux pouvaient littéralement grouiller de morts-vivants, mais au moins avec eux, on savait à quoi s’en tenir. Les filles dégagèrent l’accès qu’elles avaient camouflé quand on s’était installé, Andrew quant à lui était parti faire l’inventaire de ce qu’il jugeait bon d’emporter pour optimiser nos chances en bas, moi, je me dirigeais vers la source des tirs.

Je m’étais placé sur les bords de la brèche, Jim me faisant face au niveau de la porte, on surveillait les accès à l’aide d’anciens rétroviseurs de voiture. Les rafales s’éloignant, on voulait être sûr de pouvoir réagir en cas de retour des inconnus dans le couloir. Notre armurier était satisfait de son inspection et les filles nous informèrent que le passage était ouvert juste quand j’aperçus dans mon miroir une silhouette débarquer. C’était un homme, lourdement équipé, casque, masque et combinaison anthracite, arme épaulée, il semblait fouiller les lieux avec son viseur laser. Andrew aurait probablement pu identifier le modèle, moi je ne reconnus qu’une arme automatique, peut être un fusil d’assaut, mais sans grande conviction, et ce logo sur le casque, j’étais sûr de l’avoir déjà vu avant. Mais je n’avais pas le temps de trop y réfléchir, Jim donnait le signal, il fallait partir, MAINTENANT !

Tout le groupe se précipita dans le tunnel, Andrew fermant la marche pour en piéger l’accès derrière nous.

Clic !

Catégories
Les Actus

Ravage US #15

Le numéro 15 de la version US du magazine Ravage est disponible outre-atlantique. Ce numéro contient une mission intitulée Back in Town, ainsi qu’un article de 6 pages (52 à 57) sur les kits de peinture Zombicide.

Catégories
Les Actus Missions Missions VO Ravage Ressources

Mission Ravage US #15 : Back in Town

Its been months since we came here. We lad exploded the whole place, commited mass zombicide, then moved away. Now we’re back in town. I wonder what await us. I remember I left two pairs of socks, almost new… somewhere… Let’s explore this place!

Mission_Rus15
Copyrigth Ravage US

 

 

Retrouvez ce scénario Ravage US en 6 dalles, écrit par Jean-Baptiste Lullien, aux pages 48-49 du numéro 15 du magazine Ravage US. est une mission Moyenne pour Zombicide et Toxic City Mall, qui vous prendra environ 180 minutes à 6 survivants.

 

 

Catégories
Les Actus Ressources

Zombicide Gaming Night #4

06/08/2014 : Tric Trac vient de diffuser, via Facebook, le .pdf de la campagne Gaming Night #4.

04/08/2014 : TricTrac vient de mettre en ligne sa boutique à goodies, avec entre autre la boites de la Gaming Night #4. 1000 exemplaires sont en ventes, pour 125€ la boite de 6 Mr Phal (Survivant + Zombivant), mais le prix sera probablement réajusté à la hausse ou à la baisse en fonction du comportement des acheteurs. A vous d’être responsable.

TricTrac_GNB4

11/05/2014 : Mr Phal a communiqué sur sa page perso, le montrant avec les cartons tout juste reçus de Chine. Bientôt des news officielles donc.

Zombicide_GN_Tric_Trac

10/01/2014 : Mr Phal a reçu dans les locaux de Tric Trac les 3 premières boites !

Copyright Tric Trac
Copyright Tric Trac
Copyright Aviapics
Copyright Aviapics

20/10/2013 : On ne connait toujours pas le prix que coûtera le Monsieur Phal pour Zombicide, mais on a quand même des nouvelles. Dans son article sur le sujet Tric Trac nous informe que Guillotine Games a travaillé sur une mini campagne de 3 scénarios nécessitant la Saison 1 de Zombicide ainsi que Toxic City Mall.

Avec cette campagne, les joueurs devront d’abord aller chercher un Monsieur Phal barricadé dans son bureau Tric Trac, puis l’accompagneront chercher le dernier exemplaire de la boite de la saison 1 de Zombicide chez Edge, pour enfin aller filmer une TTTV dans une boutique où ils devront tenir contre des vagues et des vagues de zombies pendant que Monsieur Phal tente d’expliquer les règles du jeu.

A priori cette campagne devrait prendre la forme d’une Zombicide Gaming Night, c’est à dire une boite avec 6 exemplaires de Monsieur Phal Survivants, et autant de Zombivants, 6 dés et la campagne, en VF et VO.

Zombicide Gaming Night #4

En bonus, on apprend que Monsieur Phal aura la compétence Provocation et que la figurine est en retard et n’arrivera pas pour l’Essen 2013. (24-27 Octobre 2013)

Catégories
Carnet de route Chroniques Les Actus

De l’ombre – Partie 1

Il faudrait peut-être que je vous raconte, que je vous explique pourquoi je viens de tuer votre voisin alors que tout semblait si bien aller. Asseyez-vous s’il vous plait, je ne voudrais pas devoir vider mon chargeur sur vous.

Alors, par où commencer ?

Clic !

Je crois que je n’ai jamais vraiment su réagir face à l’imprévu et ce cliquetis venu de nulle part aurait pu avoir ma peau si Jim ne n’avait pas agrippé pour me clouer au sol une demi-seconde avant la première détonation.

Jim, c’était un peu le leader du groupe, l’ours protecteur. Il avait été boxeur dans la vie d’avant les évènements, puis garagiste. Lorsque l’épidémie éclata, il venait tout juste d’hériter de l’atelier de son père. Avant de faire équipe avec nous, cet ancien bagarreur avait pourtant toujours cru être un solitaire. Il n’avait jamais réussi à entretenir une relation durable avec la moindre femme, il alternait son quotidien entre le garage, la salle de sport et son atelier et n’avait pas de place pour les autres. Il m’avait raconté que depuis les bancs de l’école et son premier pistolet à piston cracheur de boulettes de papier mâché, il savait qu’il était un manuel et il avait essayé de rentabiliser le talent de ses mains sous toutes les formes possibles. Il bricolait par passion, et se battait par besoin, en tant que rare enfant blanc dans l’école de son quartier, il avait très jeune dû apprendre à s’imposer. Paradoxalement en ces temps troublés, il avait été le premier du voisinage à essayer de regrouper les Survivants, avec pour unique leitmotiv : « l’union fait la force ». Je l’ai rencontré pour la première fois sur le trottoir devant chez moi, alors qu’il plantait sa hache dans le crâne de ce qui avait été mon chien pendant 6 ans et qui, sur le moment, me prenait pour son déjeuner.

Clic !

L’explosion souffla littéralement la porte, pourtant blindée, manquant de décapiter Karen pour quelques bienheureux centimètres alors qu’elle s’affairait à recoudre ma veste.

Karen était devenue notre éclaireur, notre as de la débrouille et notre cuisinière. Elle avait appris de la rue et à cause de la rue. A l’époque, c’était déjà une survivante, au sens premier du terme, celui d’avant les évènements. La jeune femme néanmoins dû purger une peine de travaux d’intérêt général dans l’école du quartier. Elle y avait appris beaucoup, plus qu’elle ne le réalisait à l’époque et son passage en cuisine l’avait transformé en meilleure réchauffeuse de boites de conserve que je connaisse. C’était une gentille fille en fait, juste un peu paumée et si elle en était arrivée là c’était à cause de son penchant pour certains narcotiques. Elle avait passé des semaines à échapper à la police, se croyant insaisissable et protégée par le code de la rue. Et depuis ce code nous avait déjà plusieurs fois sauvés la vie. C’est peut-être pour elle que la transition fut le plus compliquée, et si Jim n’avait pas été là pour le lui expliquer, elle n’aurait jamais compris que son dealer n’était pas en plein trip quand, les yeux en sang, il avait voulu lui arracher le visage.

Clic !

Il n’y a pas que la porte qui avait volé, un coup d’œil vers Andrew, dont les gémissements m’avaient alerté, m’indiqua qu’il aurait été traversé de part en part par une barre de fer si le choc n’avait pas été absorbé par le sac de riz qu’il transportait. Heureusement, il n’avait été que légèrement sonné par l’impact.

L’homme n’était ni très beau, ni très sympathique mais c’était un tireur hors pair et il s’avéra un formidable combattant lors de nos premiers contacts avec les Zombies. Il avait fait l’armée qu’il disait, jusqu’à ce qu’une mauvaise blessure le renvoie chez lui qu’il disait, sauf que personne n’avait jamais vu sa Purple Heart, perdue qu’il disait. Personne n’avait jamais vraiment aimé Andrew, et surtout pas sa femme donc le crâne avait redécoré la vitrine de son commerce. Au début de la crise, il n’avait eu besoin de personne pour faire le ménage autour de lui, il avait appliqué « La Méthode » qu’il disait. Et sa méthode était simple, si ça ne parle pas, tu tires, et on l’a très vite respectée. Lui, on ne l’avait pas rencontré par hasard, ni même vraiment par plaisir, mais tout le monde avait été unanime pour qu’on l’enrôle dans le groupe. Après tout, si personne n’avait jamais vraiment aimé Andrew, c’était quand même le propriétaire de l’armurerie de la ville.

Clic !

DERRIÈRE LES ÉTAGÈRES ! TOUT DE SUITE ! Hurla Mindy. Le nuage de poussière créé par l’explosion commençait à se dissiper, et comme moi elle avait repéré les premiers pointeurs laser qui perçaient l’opacité ambiante, elle avait juste été plus rapide à réagir et à donner les instructions.

Mindy était peut-être la femme la plus paradoxale que j’ai eu l’occasion de rencontrer. Ses longs cheveux blonds, toujours bien coiffés, tombait sur des épaules qui rivalisaient avec celle de Jim, qu’elle avait déjà battu au bras de fer. Mindy avait démarré une carrière de championne de FreeFight et sa renommée commençait à franchir les frontières de l’État lorsque le Chaos éclata. En parallèle, elle menait également une carrière de mannequin pour une agence locale. C’est elle qui nous avait trouvé alors qu’on cherchait à se réfugier dans le centre commercial du centre-ville. Elle y pillait de quoi manger de son côté quand elle s’était rendu compte que nous cherchions à nous établir plus durablement. Elle avait essayé de nous convaincre de la mauvaise idée que c’était, argüant que les bâtiments étaient infestés de trucs pustuleux, dont j’ai oublié sa description, bien trop dangereux en tout cas. En réalité, ni Jim, ni moi n’avait entendu son explication, notre attention n’avait été captée que par sa brassière et son jogging légèrement déchiré.

Clic !

Une nouvelle détonation retentit.